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  • Quartier Japon

Portrait d'un mangaka 3. : Nacira, Métier et activité passion, quel équilibre ?

Quartier Japon (QJ) : Dans un premier temps, tu pourrais te présenter ?

Nacira (NT) : Je m'appelle Nacira, 32 ans et je travaille avec Quartier Japon depuis 2 ans maintenant. Je donne des cours de manga en présentiel et en distanciel, et je fais également des conventions manga en Île-de-France

Je travaille également à côté, en tant que consultante en informatique. Donc, je partage mon temps entre mon activité autour du manga et ma profession salariée.

QJ : As-tu également une activité de l'illustratrice ; réalisation d'un manga ou de dessins ou de produits dessinés en plus de ces deux activités ?

NT : Je réalise également des portraits manga et des illustrations sur commande, pendant les conventions ou à distance et j'aimerais bien développer cet aspect de mes activités.

 

QJ : Pourrais-tu présenter ton quotidien en lien avec le manga ? Comment ça se passe ? Est-ce qu'il y a des choses qui t'intéressent et des aspects qui sont plus compliqués ? Des aspects où tu es en attente d'une montée en compétences ?... En résumé, « Nacira mangaka », qu'est-ce qu'elle fait, qu'est-ce qu'elle vit et qu’est-ce qu'elle voudrait ?


NT : Pour planter le décor, je dois préciser que mon temps est conditionné par mon travail de consultante en informatique, car c'est un travail assez prenant. Mes activités autour de manga vont venir s'insérer dans le temps laissé libre par ma première activité.

Ça veut dire que pour tout ce qui est illustration, réalisation de portrait manga, préparation d’ateliers de dessin …, j'ai plutôt tendance à travailler le soir après le travail et, pour tout ce qui est cours ou convention, j'organise ça soit sur le week-end soit sur des jours de congés que je pose volontairement.

A part cela, j’essaie au quotidien d’alimenter mon compte Instagram en story pour donner des nouvelles aux personnes qui me suivent, partager les projets artistiques sur lesquels je travaille, ou tout simplement raconter mon quotidien. Je salue ceux d’entre eux qui viendront lire ces quelques lignes !

 

QJ : Je sais que, pour toi, cette question de la gestion du temps est quelque chose d'important ?

NT : Oui, c'est forcément très important car j’exerce deux activités en parallèle. Il est donc indispensable que mon temps soit bien géré, en prenant en compte les temps de repos et de loisirs bien sûr.

Je sais d'expérience que les temps calmes sont importants pour la santé, donc je suis vigilante à cela.

 

En tout cas je fais des efforts pour que mon temps soit le plus optimisé possible, même si j’avoue que ce n’est pas toujours simple pour moi car je ne suis pas très organisée de nature…

Cela dit, je fais ces efforts car c'est très important pour moi de faire vivre ma passion du dessin au quotidien en parallèle de mon travail salarié. Ma passion pour le dessin fait partie de moi et lui donner sa place dans ma vie est une façon de rester fidèle à moi-même.

 

QJ : En quoi est-ce important de faire cet effort de garder cette activité d'illustratrice qui est ta passion, alors que tu pourrais - comme tu le faisais autrefois et comme le font beaucoup de personnes - tu pourrais ne te concentrer que sur ton travail de consultante et sur tes loisirs à côté ?

NT : J'ai toujours aimé dessiner depuis l'école primaire et cette passion m’a toujours suivie, mais en parallèle j’étais une très bonne élève et cela m’a poussée à faire de longues études, difficiles et exigeantes. J’ai persévéré dans cette voie car je savais que cela m’assurerait une sécurité financière et de la stabilité dans ma vie professionnelle, et c’est ce que je voulais pour mon avenir. 

Malgré cela, j'ai toujours continué à dessiner pendant tout ce temps. Cela me permettait de décompresser, d'avoir une activité créatrice à côté de mes études qui étaient sérieuses et intellectuelles. C’est un besoin qui m’a suivi tout le long de mes études supérieures.

Quand j'ai commencé ma vie professionnelle, je me suis rendu compte que mon travail était extrêmement prenant et, petit à petit, j'ai eu moins de temps pour dessiner et il en a été ainsi pendant quelques années.

J’ai alors vraiment senti le manque de cet aspect créatif qui faisait partie de ma vie jusqu'ici. Je me sentais fatiguée mentalement et je culpabilisais de ne plus nourrir ma créativité. Je ne me reconnaissais pas du tout dans mon quotidien, et j’ai réalisé que ça ne correspondait pas à ce que je souhaitais vraiment.

J’ai donc remis en question cette routine, d’abord en aménageant mon temps, pour faire en sorte d’avoir un quotidien un peu plus souple en réintégrant le dessin dans ma vie.

Pour marquer ce changement,  j'ai justement choisi de rejoindre dans une école de dessin, et depuis je suis à Quartier Japon


QJ : En 2022, tu avais fait une tentative pour laisser complètement ton travail de consultante, pour plutôt essayer de te lancer dans une carrière qui allait donner entièrement sa place à l'illustration ; c'est bien cela ?

NT : Oui et non. Oui, parce que j'ai eu en effet envie, à ce moment-là, de me professionnaliser dans le monde du dessin manga, avec l’intention de laisser petit à petit plus de place à cette activité dans mon quotidien, mais aussi dans mes revenus. Et non car j'avais quand même l’intention de reprendre mon travail de consultante après une pause professionnelle (Bien méritée, car j’avais atteint un rythme beaucoup trop soutenu, très compliqué à gérer, et à cause duquel j'ai eu besoin de me reposer sur une longue période), même si je ne m’étais pas fixé d’échéance.

 

Aujourd'hui, j'ai donc repris un travail de consultante après m'être bien reposée, mais j'ai bien sûr gardé mon activité de dessinatrice. Mon défi actuel, c'est donc de concilier mes deux activités, en gardant une qualité de vie stable et en faisant grandir mon activité de dessinatrice. A plus ou moins long terme, j'espère pouvoir en faire davantage dans le monde su dessin manga.

 

QJ : C'est effectivement une première partie qui, je pense, est importante au sens où elle peut parler à beaucoup de personnes qui sont pareillement dans un quotidien stable alimentairement et qui, à côté, ont leur passion, mais qui ne franchissent pas pour autant le pas et qui ne savent pas trop quoi faire avec cette passion au regard de leur travail alimentaire chronophage, qui leur prend beaucoup d'énergie…

Toi, tu t'es d’abord un petit peu engagée dans cette voie, puis tu as repris une activité de consultante mais tu es toujours dans ce challenge-là. Cet aspect-là est important à mes yeux et va être parlant pour beaucoup de personnes.

NT : Et je comprends très bien car je vis ce dilemme. Il faut savoir que je ne suis pas le genre de personne à prendre de lourdes décisions sur un coup de tête. C'est donc un choix qui a été vraiment réfléchi, surtout parce que, initialement, ce qui m'inquiétait dans le fait d'avoir deux activités en parallèle, c'est la gestion du temps et le risque de surmenage.

De plus, ayant quitté ma précédente entreprise car je m’étais épuisée à la tâche, cette question du temps m'inquiétait d'autant plus : j'avais peur d'avoir un quotidien surchargé avec aucun repos, d'accumuler de la fatigue et de finir avec des problèmes de santé.

C'est devenu un sujet sur lequel je suis très vigilante.

Aujourd’hui, avoir ces deux activités en parallèle me force à garder cette vigilance.

Au-delà de mes craintes, j’ai choisi cette option pour avoir la possibilité de me consacrer à ma passion sans avoir une pression de revenu sur les épaules. C’est mon choix pour le moment et j’ai conscience qu’il ne correspondra pas à tout le monde.

Alors certes, il m'arrive parfois de changer mon programme et de repousser des échéances que je m'étais données, pour me reposer, prendre une pause et faire des activités loisirs. Mais globalement, j'arrive pour l'instant à allier les deux et je pense que je peux continuer encore un moment avec ce rythme de vie.

 

QJ : Pour aller au-delà, est-ce que cette activité de dessinatrice va aussi avoir une influence sur ton activité de consultante et d'une façon générale sur toi-même ? 

NT : L'influence que le métier de dessinatrice va voir sur mon métier de consultante, c'est avant tout le fait que j'aménage mieux mon temps de consultante : je gère désormais beaucoup mieux mes horaires de travail et j’évite au maximum les heures supplémentaires. Cela fait que je peux plus facilement switcher sur mon travail de dessinatrice.

Personnellement, ça me permet de passer plus de temps avec moi-même et d’alimenter le bien être que me procure ma passion. Le dessin est une activité plutôt solitaire et donc mes activités en rapport avec le dessin me permettent aussi de me donner du temps de calme.

Globalement, au-delà de cette question d'aménagement du temps, je ne regrette pas mon choix ; je suis contente et fière d’avoir intégré le dessin dans mon paysage professionnel. C’est comme une revanche sur mes rêves d’ado d’avoir une vie d’artiste. Alors même si parfois je suis un peu plus fatiguée que si j’avais un agenda moins rempli, je sais pourquoi je le fais. J'ai la chance de savoir ce que c'est que d'avoir une passion (ce qui n'est pas le cas de tout le monde) et j’ai décidé d’en profiter au mieux.

Et je peux ajouter que grâce au dessin, j’ai découvert de nouvelles expériences valorisantes comme le plaisir échanger et transmettre lorsque je donne des cours de dessin manga. J’en reviens alors à réutiliser des compétences développées dans mon métier de consultante comme la communication et la pédagogie mais cette fois en baignant dans ma passion. Je trouve ça très gratifiant !

 

QJ : Cet aspect-là, de transmission et d'utiliser au final ton métier de consultante dans ton activité d'illustratrice, je trouve cela intéressant, d'autant plus que, après les différents interviews que nous avions auparavant réalisés, tu n'avais jusqu'à présent pas encore abordé cet aspect.

Donc, ce que j'aimerais savoir : en quoi c'est gratifiant cette transmission, ce rapport d'échange avec ton public ? En quoi c'est différent, puisque cela est aussi présent dans ton activité de consultante, cette transmission qui existe par exemple aussi avec des clients ou des collègues dans ton univers de consultante ?

NT : La principale différence entre les deux activités, c'est le sujet sur lequel portent les discussions. Dans mon métier de consultante, je vais avoir à échanger avec des clients sur des sujets business, des sujets communs de grandes entreprises, qui mènent à des discussions assez intellectuelles et pragmatiques, quand, dans le dessin, je vais avoir des discussions axée sur  l'imaginaire, la créativité et, bien sûr, comme le public que j'ai en face de moi est aussi passionné par ce sujet, on se retrouve autour d'une passion et c’est plutôt sympa !

Donc, pour moi, la gratification vient d'abord du fait d'échanger autour d'un sujet qui me passionne. Ensuite, je suis très enthousiaste à l’idée de transmettre ce que j'ai appris sur le dessin et de pouvoir permettre à mes élèves d'exprimer et de faire grandir leur propre créativité, tout comme moi j'ai pu le faire au cours de mon parcours dans l'apprentissage du dessin depuis toute petite. Je trouve que c'est un bel accomplissement pour l'enfant que j'étais, qui était passionnée et qui rêvait de pouvoir dessiner comme ses mangaka préférés.

 

QJ : Il y a une chose qui depuis un moment taraude et j'aimerais bien avoir ton retour sur ce point-là. Tu pourrais risquer de n'avoir comme activité que celle de dessinatrice, dans la mesure où les revenus et la situation financière que tu en tirerais te le permettraient ou est-ce que tu penses que tu es quelqu'un qui va fonctionner en étant à cheval sur ces deux activités ? Est-ce ton modèle de fonctionnement, d’être à cheval sur deux activités ; une en lien plus avec l'aspect social stabilisant et l'autre plus en lien avec la passion et quelque chose de créatif ? Ou est-ce que tu penses que tu peux finalement basculer de l'un vers l'autre intégralement ?

NT : Je vois les choses de la façon suivante : il y a des aspects dans mon métier de consultante dans lesquelles je me sens très à l'aise et qui me font utiliser des qualités que j'ai développées au fur et à mesure de mes années d’étude, telles que la communication, l'échange humain, le partage de savoirs et le partage de points de vue. Et j'aime beaucoup ces aspects-là dans mon métier de consultante ce qui fait que j’exerce aujourd’hui ce métier plutôt avec sérénité. Et, dans une certaine mesure je réutilise ces qualités dans mon activité de dessinatrice aussi.

Si je devais me projeter, je pense que je n'aurais pas de problème à passer 100 % sur le métier d'artiste, dans la mesure où je me sentirais épanouie dans cet exercice artistique, tout en conservant l’aspect humain (à travers les ateliers manga, les conventions). Et bien sûr aussi, dès lors que l'aspect financier suivra, et que j’aurais des revenus équivalents à mes revenus actuels en ne faisant que du dessin. Mais j’ai conscience que c'est un critère personnel et je sais que tout le monde ne se reconnaitra pas là-dedans.

Pour ma part, pour réaliser mes objectifs, je préfère faire de petits pas et passer d'un équilibre à un autre équilibre, plutôt que de faire un grand pas et un gros changement drastique.

 

QJ : Ce que je trouve intéressant, c'est justement ce positionnement qui est le tien, entre ces deux activités, à la croisée. Thomas (voir l’article portrait d’un mangaka 1), lui, n'est pas dans ce cadre-là parce qu'il l'a fait ce choix là depuis très longtemps et Jordan (voir l’article Portrait d’un mangaka 2), lui, l'a réalisé il y a environ 2 ans, quand il a fait la bascule, en passant directement de son activité alimentaire, qui ne l’intéressait plus, vers sa passion, mangaka. Il a bifurqué directement de l’un vers l’autre.  Alors que pour toi, les deux activités restent nourrissantes.

Je trouve donc cela très intéressant et ça peut être parlant pour beaucoup de personnes qui, tout comme toi, ont besoin de faire des petits pas et des petits équilibres pour, au final, amener à une évolution, qui ne sera pas drastique mais qui sera plutôt évolutive et proportionnelle.

NT : C’est tout à fait cela. En fait, d’après moi, cet équilibre entre activité alimentaire et activité passion va beaucoup dépendre de l'activité alimentaire. En fonction de la difficulté que l'on a à réaliser ce travail alimentaire, on va être plus ou moins poussé à effectuer cette bascule vers un travail passion et à laisser parler son cœur.

Me concernant j’ai fait de longues études qui m’ont formée et préparée à exercer ce type de métier et à évoluer dans le type d’environnement où j’évolue. Donc je ne me suis pas retrouvée là par dépit, hasard, ou simplement pour faire le premier job qui me ferai gagner de l’argent. C’est pour cette raison que je ne dirais pas que j’ai un travail « alimentaire ». Disons simplement que c’est le travail auquel mes études m’ont amenée. 

En revanche, j’ai aussi vite compris que c'était très important pour moi d'intégrer le dessin dans ma vie pour nourrir mon essence artistique qui fait partie de mon identité et de ma personnalité.

Ça ne veut pas dire que je ne ferai jamais le changement un jour pour ne faire que du dessin ; ça veut juste dire que, pour moi, mon évolution en tant qu’artiste ne dépend pas pour l’instant de cette bascule. Elle peut se faire de façon très progressive (c’est ce que je préfère), voir ne jamais se faire à 100%. L’avenir me le dira, je me laisse de l’espace pour faire les meilleurs choix au fur et à mesure de mon évolution.

 

QJ : Tu es dans une étape et dans une situation où tu peux intégrer les deux activités et où tu as un équilibre, sans être dans un état, par exemple de souffrance de l'un par rapport à l'autre, d’autant que, comme tu l'as dit, ce n'est pas un travail alimentaire que ton travail de consultante ; c'est au-delà. En même temps, le fait de ne pas être que dans ta passion, ça ne t'attriste pas et ça ne te rend pas malade.

Donc, à t'entendre, je trouve que tu as trouvé un équilibre actuellement, dans ce fait de poursuivre plusieurs activités qui peuvent être à prime abord différentes mais qui, à mon avis, se rejoignent et sont complémentaires, au moins dans ton cas.

NT : J'ai trouvé un équilibre, mais je suis consciente que celui-ci a vocation à évoluer, en fonction de mes envies.

A une époque, je ne faisais pas du tout de dessin à côté de mon travail et ça m'attristait beaucoup, ce qui m’a poussé à construire cet équilibre que j’ai aujourd’hui. Mais rien ne me dit que l'année prochaine, je n'aurais pas envie de faire davantage de dessin et donc je devrais changer d’équilibre. Le processus est donc en évolution et je reste attentive à mes envies, pour faire évoluer mon activité professionnelle dans la meilleure direction pour moi.

Je dois également ajouter, que j'ai la chance d'avoir un métier de consultante qui se prête à la flexibilité, notamment par le fait de pouvoir faire du télétravail, ce qui est un avantage pour aménager mon temps et pour me reposer. J'ai aussi conscience qu’en fonction des métiers de chacun, allier les deux activités peut ne pas être aussi simple.

 

QJ : Pour terminer, aurais-tu quelque chose à dire, un conseil ou autre, à quelqu'un qui se trouverait un peu dans la situation dans laquelle tu étais il y a un an à peu près, quand tu as cessé ton activité de consultante et que tu as essayé de faire un peu plus de dessin ? Ou à quelqu'un qui aimerait faire cette bascule ou qui aimerait aller un peu plus de l'avant vers son métier passion et notamment celui de dessiner ?

NT : Ce que je conseillerais avant tout, c'est de placer son bien-être, mental et physique, au centre de sa vie. Ensuite, de bien réfléchir à ses objectifs à court et à moyen terme. A court terme, pour déjà trouver une solution à ce qui ne va pas aujourd’hui dans son quotidien (je travaille trop, mon activité m’ennuie, mon métier ne m’intéresse pas). Par exemple on peut être dans un métier alimentaire très contraignant, qu'on ne peut plus supporter physiquement. Dans ce cas, il faut prioriser sa santé et trouver des solutions pour se reposer ou guérir, et cela peut être le fait de quitter son travail. Puis dans un second temps réfléchir à moyen terme pour faire le début de cette bascule qui permettra de commencer à gagner des revenus grâce au dessin, par exemple.

Puis pour le long terme, je pense que c’est important d’avoir un objectif clair. Par exemple ? ça peut être gagner un certain revenu. Puis le but est de progressivement tester des choses pour arriver à cet objectif. La bonne nouvelle c’est que pour être entrepreneur il faut être créatif, donc c’est plutôt un avantage que d’être artiste dans cette situation !

Pour résumer, mon principal conseil : bien écouter sa santé mentale et physique, penser à son bien-être surtout. Je pense qu’il faut garder une discipline dans ses objectifs, et s’investir sérieusement, prendre contact avec des personnes qui ont déjà fait ce switch ou tout simplement des personnes qui travaillent dans le domaine. Et très important, il ne faut pas trop hésiter à passer à l'action -  j'ai eu souvent ce problème de mon côté – car il n’y aura jamais de moment parfait pour se lancer ! C’est à soi de créer le déclic, parce que le déclic ne viendra jamais de l’extérieur.

Personnellement, je suis adepte des petits pas plutôt que des grands sauts mais le tout, c'est de commencer quelque part. Ayez confiance en vous.


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